Une fois sortis de la ville de Mysore, la
route qui conduit à Bylakupee –Madikeri est une belle route confortable.
En avril-mai, les
terres de couleur rouge sont à nu. Tout comme dans nos campagnes du sud-ouest
il y a 30 ans, les agriculteurs ont laissé les arbres en place, ponctuant le
paysage.
Le travail se fait encore pour de nombreux paysans à la main, ou avec
les charrues à bœuf car la majorité des exploitations sont de petites surfaces.
Les platanes sont remplacés ici par les flamboyants, aux fleurs rouge vif et les peupliers par quelques plantations rectilignes d’eucalyptus.
A part ces paysages au relief doux, peu à
voir.
Bylakuppe
Lorsque l’on arrive, il ne faut pas s’attendre
à l’apparat des sites touristiques. Pas de signalisation particulière, pas de
bureau d’accueil. La communauté tibétaine s’est établie il y a 50 ans environ
sur des terres fournies par le gouvernement indien.
La population de réfugiés tibétains
s’est répartie dans des sortes de petits villages, dont l’appellation
« campement n° x » ne donne pas dans l’exotisme et n’est pas
sans rappeler la qualité (espérée) temporaire de cette délocalisation.
Compte tenu de la cérémonie particulière ayant
lieu ce jour là et de notre temps très limité pour découvrir cette communauté,
nous n’avons pas pu visiter beaucoup de choses ; mais j’ai la sensation
qu’il y a beaucoup à découvrir et à tester !
Nous avons vu l’extérieur du Golden temple et
surtout assisté à une cérémonie rituelle exceptionnelle.
Alentours, des campagnes dans lesquelles les petits villages, écoles, monastères, artisans, sont dispersés.
Comme à mon habitude, je teste les petits
restos et les produits locaux. Dans un de ces petits restos locaux perdu dans
la campagne, j’ai mangé un yaourt fait maison excellentissime ( !) et en
m’approchant de l’arrière-boutique, j’ai pu voir la famille préparer des
beignets à cuire à la vapeur qui m’avaient l’air succulents. Malheureusement,
il fallait attendre 1 h avant de pouvoir y gouter.
Ce sera pour la prochaine fois, et je
consacrerai deux ou trois jours à la découverte et la rencontre avec cette
population. Cela fera l’objet d’un autre article plus détaillé sur Bylakuppe.
Pour ceux qui viennent de Mysore, l’idéal est
de partir de Mysore assez tôt, vers 8H, pour joindre Bylakuppe vers 9h30. On
rejoint ensuite un hôtel vers Madikeri au déjeuner, ou après si on choisit de
manger sur place.
La région de Madikeri est une région de
montagnes couvertes de plantations de café et poivre, comme à Wayanad (qui
offre plus de variété avec des plantations de thé, de fruits, des rizières,
etc.)
Je vais consacrer prochainement un article complet a Wayanad.
Le matin, on peut aller faire une promenade à
pied dans une plantation pour en apprendre plus sur le café et le poivre.
Madikeri est une ville de montagne de taille
moyenne, qui s’est étendue sur tous les flancs de montagne avoisinants. Pas
intéressante, étalée, désordonnée, une ville qui dégage une atmosphère assez
pauvre, avec quelques petits bidonvilles où les pauvres gens
« résident » sous des tentes de fortunes couvertes de bâches
plastiques.
Raja seat view point est dans la ville, au niveau
d’un col et offre un point de vue sur
les environs ; mais ce jour là, absolument aucune vue car tout se trouvait dans
une brume grise épaisse… Il y a un jardin, un petit train, attractions
typiquement indiennes, bondées de locaux. Honnêtement : c’est loin d’être
un lieu essentiel à la découverte de l’Inde du Sud …
De même que la cascade Abbey falls, hyperbondée
le weekend ou durant les congés scolaires de avril-mai, ne fait pas vraiment
partie des incontournables, tant il y a bien d’autres cascades plus belles par
ailleurs. Pour autant, ce jour là le parking était bondé de touristes indiens,
avec des papiers et des plastiques partout : un lieu à éviter !
Ensuite si on veut faire du trek en jeep ou à
pied, il faut aller à 50 kms de là, à 1h30 de route.
Donc, bien que n’ayant pas creusé réellement
toute la région, mon premier sentiment est que Coorg ne revêt que le caractère
d’une étape sur la route de Hassan ; son intérêt réside dans sa proximité
de Bylakuppe et dans la quiétude verdoyante offerte par quelques agréables
hôtels de la région.
Je n'ai trouvé de raisons de faire de photos de Coorg ...
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